Dante se retrouve dès les premiers vers perdu dans une vallée profonde, dans une forêt obscure après une nuit d'angoisse, de « paura ».
Nel mezzo del camin di nostra vita
Mi ritrovai per una selva oscura,
Que la diritta via era smaritta.
Ahi quanto a dir quel era è cosa dura
Esta selva selvaggia e aspra e forte
Che nel pensier rinova la paura.
La “paura” est le mot qui, dès le début du poème, revient le plus souvent :
Che m’aeva di paura il cor compunto...Allor fu la paura un poco queta...ma non si che paura non mi desse.
Apparition de trois bêtes : une panthère « leggera et presta molto », Dante a peur : « ch’i fui ritornar piu volte volto »
Puis un lion : « ma non si che paura non mi disse, la vista che m’apparve d’un leone ». Puis une louve “che di tutte brame sembiave carca ne la sua magrezza, e molte genti fé gia viver grame”
Cette “paura” omniprésente sera affaiblie (parea fioco) par la venue de Virgile.
D’abord Virgile apparaît comme une figure étrange, Dante l’apostrophe :
« Miserere di me », gridai a lui,
qual che tu sii, od ombra od omo certo !”
Virgile répond : “Non omo, omo gia fui”
Il ne se présente pas comme Virgile, mais comme une énigme : Nacqui sub...poeta fui...”
Et lui pose la question : « ma tu perché ritornai a tanta noia ? »
Mais pourquoi retournes-tu à tant d’angoisse ?
Puis suit une déclaration d’admiration, « bello stilo che m’ha fatto onore », de Dante à Virgile et la peur s’analyse, s’étudie « aiutami de lei, famoso saggio » … « A te convien tenere altro viaggio ».
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