mardi 4 août 2009

La Peur dans l'Enfer de la Divine Comédie

Dante se retrouve dès les premiers vers perdu dans une vallée profonde, dans une forêt obscure après une nuit d'angoisse, de « paura ».
Nel mezzo del camin di nostra vita
Mi ritrovai per una selva oscura,
Que la diritta via era smaritta.
Ahi quanto a dir quel era è cosa dura
Esta selva selvaggia e aspra e forte
Che nel pensier rinova la paura.

La “paura” est le mot qui, dès le début du poème, revient le plus souvent :
Che m’aeva di paura il cor compunto...Allor fu la paura un poco queta...ma non si che paura non mi desse.
Apparition de trois bêtes : une panthère « leggera et presta molto », Dante a peur : « ch’i fui ritornar piu volte volto »
Puis un lion : « ma non si che paura non mi disse, la vista che m’apparve d’un leone ». Puis une louve “che di tutte brame sembiave carca ne la sua magrezza, e molte genti fé gia viver grame”
Cette “paura” omniprésente sera affaiblie (parea fioco) par la venue de Virgile.

D’abord Virgile apparaît comme une figure étrange, Dante l’apostrophe :
« Miserere di me », gridai a lui,
qual che tu sii, od ombra od omo certo !”
Virgile répond : “Non omo, omo gia fui”
Il ne se présente pas comme Virgile, mais comme une énigme : Nacqui sub...poeta fui...”
Et lui pose la question : « ma tu perché ritornai a tanta noia ? »
Mais pourquoi retournes-tu à tant d’angoisse ?
Puis suit une déclaration d’admiration, « bello stilo che m’ha fatto onore », de Dante à Virgile et la peur s’analyse, s’étudie « aiutami de lei, famoso saggio » … « A te convien tenere altro viaggio ».

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